Rencontre aux arbres roses

Je me promenais dans un endroit appelé "Les arbres roses", cet endroit se nomment ainsi car les arbres qui y poussent on un "fleurage" plus ou moins rose.
Et moi, Griffes des Ténèbres, je m'y promenais simplement pour chasser et me promener tranquillement, sans personne pour me déranger,
je m'arrêta et vu un mulot, enfin, d'abord je le senti, son odeur me parvenait, il était surement proche! Oui, s'est bien ça!
Il était là, quasiment devant moi, je me mit contre le sol et je me prépara à lui sauter dessus...

Je l'eu! Il ne m'avait pas vu avant, s'est bien. Très bien.
Déjà une proie pour mon clan, je le mit un peu sous terre et m'apprêta à en attraper un autre quand...
Quand j'entendis quelqu'un, un chat, il avait l'odeur d'un chat,
s'en était bien un, je me remit à terre, espérant qu'il ne m'ai pas vu, je le regarda...

Je devais me vider un peu la tête, les responsabilités du Clan et les demandes insessantes des cchats finissaient par me monter au cerveau. Je devais me rendre à un endroit où je serais loin de tout ça, pour me ressourcer un peu. J'en profiterais pour attraper quelques proies pour le camp.
Nous étions à la fin de l'été, Les arbres roses me semblait être le bon endroits pour cette époque. Passé l'automne, le gibier ce ferait rare.
J'avançais entre les arbres, les herbes hautes et les buissons avant de déboucher dans ce terrain neutre. Le soleil pointait juste, je ne devrais donc croiser personne.
Je me mis en quête de gibier, j'entrouvris la gueule pour ressentir le moindre petit animal. Je détectais un mulot, mais un léger craquement derrière une broussaille attira mon attention. Je n'était pas seule, un autre chat était présent et il n'était pas de mon Clan. Je me tapis alors au sol, il avait lui aussi vu le mulot et avait été plus rapide que moi.
Le matou partit enterrer sa proie puis revint sur ses pas, il releva la tête et huma l'air. La chat tourna la tête dans ma direction .. Il m'avait repérer. C'était le moment du face à face.
Je sortis alors de ma cachette et m'assit en face de cette bête.

-"Bonjour, que fais - tu ici ?" Lui adressais - je quelque peu froidement. Je me redressais un peu plus pour lui montrer à qui elle avait à faire. Je venai de m'apercevoir que c'était une femelle.

J'huma de nouveau l'air, sentant une présence qui ne devrait
pas être là à côté de moi, je me mis
sur mes gardes...

Je continuait tout de même a avancé et je vu un chat, heu, non
une chatte...
Je m'avança un peu et la regarda avec un regard lugubre...

-"Bonjour, que fais - tu ici ?"

Me dit cette chatte, je ne dit jamais rien, avant de
m'apercevoir que cette chatte était le chef du clan
des Rafales...
Je m'inclina par respect puis lui dis-je, tout de même aussi froidement...:

-Bonjour, je ne venais que chasser et me promener, et vous?

Je m'assit puis la regarda, tout en humant l'aire de temps en temps...

Elle me regarda et s'inclina, par respect.
Puis elle me répondit d'un ton froid. Pas ce ton agressif et dépourvu de tous sentiments non, ce ton froid qui ne veut ni dire "Vas - t - en." ni "Bonjour !", une tonalité neutre.
Elle me questionna enfin :
- "Bonjour, je ne vais que chasser et me promener. Et vous ?

Je la scrutais ne savant que faire, j'aurais bien fait connaissance avec cette guerrière qui m'avais l'air sympathique mais je ne sortais pas la pensée que c'était une chatte du clan des Ténèbres. Un clan ennemi. Oui, j'étais chef, j'avais le droit de discuter avec elle et de plus nous étions sur un terrain neutre mais mon père m'avait toujours appris à ne pas parler aux inconnus. Ton père était sûrement le seul être que tu regrettais .. Seulement il te manquait beaucoup, trop même.
C'est comme ça quand un être cher s'en va, quand il vous quitte physiquement mais pas totalement spirituellement. c'est étrange.
Je finis par sortir de mes pensées et elle était toujours assise devant moi, comme si elle attendait une réponse et je devais lui répondre d'ailleurs. C'était la moindre des politesse.

- J'avais besoin de sortir un peu du camp." Lui répondis - je posément.

Je ne savais pas pourquoi on s'était rencontré, ni comment mais c'était fait.